La demande de Prosecco n’a jamais été aussi forte! En juillet 2024, plus de 500.000 hl de pétillant ont été embouteillés. Soit environ 70 millions de bouteilles en un seul mois!
Ceci en Vénétie! (qui en est la patrie), et en Frioul… Mais la demande est tellement forte, que les Brésiliens en produisent, avec la même dénomination (et qu’ils vendent aux Russes). Mais aussi les Australiens!
Et donc, victime de son succès, le Prosecco a augmenté sa production, mais est visiblement imité de toutes parts…
La nouvelle bataille des producteurs vénitiens, après avoir imposé le nom “Prosecco” dans le monde entier, est maintenant de le protéger. C’est ce qu’ils sont parvenus à faire déjà en Chine et en Nouvelle Zélande, mais le problème australien est différent. En effet, les viticulteurs australiens font remarquer qu’ils cultivaient déjà ce cépage avant que son nom ne soit changé en Glera et que l’appellation Prosecco DOC ne soit créée en 2009 . De nombreux domaines viticoles australiens ont planté des vignobles dans les années 1990 à 2000. Au cours des cinq dernières années, le chiffre d’affaires du Prosecco produit en Australie est passé de 60 millions de dollars à 200 millions de dollars aujourd’hui.
Après tout, dans le cas du Prosecco, on peut difficilement parler d’effet terroir sauf pour le Cartizze DOCG. (rappelons que Cartizze est une petite colline près de Valdobbiadene)
En attendant le Prosecco belge, nous pouvons vous proposer d’excellentes alternatives. (Et qui ne sont pas des imitations)
Buvez peu, Buvez mieux!